HUELGA GENERAL el dia despues


ES dificil encontrar la objetividad en la prensa española, como pasaba con el dictador Franco, volvemos a leer Le Monde. Ahora lo tenemos mas fàcil. Usar el traductor situado en la parte superior, dos veces a la segunda aparece español.

Europe se mobilise mercredi 14 novembre contre l'austérité, au cours d'une journée marquée par une grève générale en Espagne comme au Portugal, deux des pays les plus fragiles de la région où la colère populaire grandit face au chômage et à la précarité. Manifestations et actions d'ampleur variable ponctueront la journée dans les autres pays du Sud frappés par la crise, Italie et Grèce, mais aussi en Allemagne, en Belgique, en France ou en Pologne.

Alors que la croissance dans la zone euro devrait rester au point mort (+0,1 %) en 2013, selon la Commission européenne, le Fonds monétaire international a lui-même averti que les politiques d'austérité dans plusieurs pays risquaient dedevenir "politiquement et socialement intenables".

  • France
Plus de 130 manifestations et rassemblements sont prévus mercredi en France à l'appel de cinq syndicats, en écho à la journée de mobilisation européenne contre l'austérité. "C'est la première fois dans l'histoire de l'Europe qu'aura lieu une mobilisation d'une telle ampleur simultanément dans nombre de pays", se félicite la CGT. Les syndicats CGT, CFDT, FSU, UNSA et Solidaires ont engagé les salariés à manifester, mais les appels à la grève sont rares.
Le Parti communiste et la CNT (extrême gauche) ont appelé à participer à l'euromanifestation de mercredi, de même que le Parti de gauche, qui organisera le même soir un meeting politique de protestation et de propositions dans dix villes de France. "Il aura suffi de dix jours à 98 grands patrons pour être entendus et leurs revendications satisfaites", écrit Jean-Luc Mélenchon, le dirigeant du Parti de gauche, sur son blog. "Le 14 novembre répliquez aux libéraux et aux sociaux-libéraux en répondant à l'appel de vos syndicats."
  • Espagne
La quatrième économie de la zone euro, étranglée par un chômage qui frappe un quart des actifs et par une politique de rigueur draconienne, s'apprête à vivre sa deuxième grève générale en un an. Dans la nuit, les piquets de grève ont pris position en des points stratégiques de Madrid : aéroport, dépôts de bus ou marché de gros. Les syndicats ont convoqué des rassemblements dans environ 120 villes.
De son côté, la mouvance des "indignés", témoin de l'exaspération face à la pauvreté grandissante, aux expulsions de propriétaires surendettés, aux milliards d'euros engloutis dans l'aide aux banques, appelle elle aussi à la mobilisation. Leur cible est  une nouvelle fois la chambre basse du Parlement, où, via les réseaux sociaux, ils appellent à passer la nuit de mercredi à jeudi face aux barrages depolice.
Depuis la dernière grève générale, le 29 mars, les manifestations se succèdent contre la politique d'austérité menée par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy, qui prévoit 150 milliards d'euros d'économies d'ici à 2014 et frappe durement les plus modestes. Mais Mariano Rajoy a promis mardi de maintenir le cap des réformes, même douloureuses, et assuré qu'il n'existait pas de "mesures miracle" contre la crise.
  •  Portugal
La CGTP, principal syndicat du pays, espère lui aussi mobiliser au cours d'une grève générale contre la politique d'austérité menée par le gouvernement de centre droit. Des rassemblements ou défilés sont prévus dans une quarantaine de villes, dont Lisbonne et Porto.
  • Grèce
Un arrêt de travail est prévu aussi bien dans les entreprises que dans les administrations, à l'appel des syndicats GSEE (privé) et Adedy (public), ainsi qu'un rassemblement dans le centre d'Athènes.
Ce type de mobilisation paneuropéenne n'est généralement pas très suivi en Grèce, où un nouvelle série de mesures d'austérité sur quatre ans vient d'être adoptée par le Parlement, avec là une forte mobilisation de la rue.
  • Italie
Le principal syndicat italien, la CGIL, a lui appelé à une grève de quatre heures, mais plusieurs grands secteurs – comme celui des transports – ne participeront pas au mouvement.
  • Allemagne
Le président de la confédération allemande des syndicats (DGB), MichaelSommer, a mis en garde contre les politiques d'austérité dans les pays de l'Europe du Sud. "En Grèce, en Espagne, au Portugal, est pratiquée une politique d'austérité sur le dos des gens (...) On détruit ces pays à coup d'économies. (...) C'est pour cela qu'il y a cette résistance, cette révolte", a dit M. Sommer, dans un entretien diffusé mardi sur Deutschlandradio Kultur. L'Allemagne "a traversé jusqu'ici relativement bien la deuxième phase de la crise financière", a remarqué M. Sommer en notant que la conjoncture commençait à marquer le pas dans certains secteurs, comme l'automobile et la chimie.
"Nous voulons les bonnes mesures contre la crise, c'est-à-dire que l'on investisse contre la crise et non pas que l'on économise à tout crin", a-t-il dit, appelant à s'attaquer au "mal fondamental de la crise financière: la domination des marchés financiers""Nous sommes solidaires, nous faisons diverses actions", en Allemagne, "nous allons envoyer un message de solidarité à l'adresse de ces pays", a-t-il ajouté. Le DGB, plus importante confédération syndicale européenne avec environ 8 millions de membres, organise dans plusieurs villes d'Allemagne des rassemblements et des manifestations mais elle n'a pas appelé à la grève à l'occasion de cette journée européenne contre l'austérité.
Des manifestations auront lieu dans certains pays de l'Est et des actions symboliques sont prévues en Allemagne, en Autriche et aux Pays-Bas, notamment, précise la Confédération européenne des syndicats, à l'origine de cette journée. Une action spécifique est prévue à Bruxelles avec un tour des ambassades par les responsables syndicaux et un rassemblement devant le siège de la Commission européenne.
  • Perturbations dans les transports
Parmi les conséquences prévisibles des actions syndicales, les trains à grande vitesse Thalys entre la Belgique et l'Allemagne seront à l'arrêt. Dans le ciel, les compagnies espagnoles Iberia, Iberia ExpressAir Nostrum, Vueling et Air Europaont annulé 615 vols. La compagnie portugaise TAP a prévu de clouer au sol plus de 160 avions

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